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Un étudiant étranger peut-il être freelance?

Un étudiant étranger peut-il être freelance?

Dans un précédent article, nous nous intéressions au recrutement d’un salarié étranger encore étudiant en France.

Mais un étudiant étranger peut il être free lance?

Un étudiant étranger peut-il être freelance? NON

La réponse est non !

Le titre de séjour étudiant est conçu pour vous permettre de suivre vos études tout en ayant une activité professionnelle.

Ainsi, il vous autorise :

 À travailler en tant que salarié, mais dans la limite de 964 heures par an, soit environ 20 heures par semaine.

A lire également : Recruter un étudiant salarié par une entreprise en France

  À réaliser des stages liés à votre formation, souvent sans limite horaire, tant qu’ils respectent les règles établies par votre établissement.

En revanche, ce titre ne permet pas d’exercer une activité indépendante, comme celle de freelance donc d’auto-entrepreneur.

Un étudiant étranger peut-il être freelance? Quel titre permet l’activité en freelance?

Pour travailler en freelance, il faut un titre de séjour spécifique qui autorise l’exercice d’une activité indépendante, comme :

  • Un titre de séjour « Vie privée et familiale »,
  • Ou un titre de séjour « Entrepreneur / Profession libérale ».

L’interdiction pour les étudiants s’explique par une raison simple : l’activité principale doit rester les études.

Être entrepreneur demande du temps, des ressources et beaucoup d’engagement, ce qui pourrait compromettre la réussite de la formation.

Ce cadre strict est donc en place pour permettre de se concentrer sur son objectif principal : obtenir un diplôme.

Peut-on travailler en freelance malgré tout ?

Oui, mais à une seule condition : changer de statut.

Pour cela, il faut déposer une demande auprès de la préfecture pour obtenir un titre de séjour adapté, comme   « Vie privée et familiale »   Ou « Entrepreneur / Profession libérale.

Changer de statut étudiant à salarié à Paris et en île de France

Pour changer de statut étudiant à salarié à Paris et en Ile de France, rien de plus simple.

Il faut contacter le cabinet EXILAE Avocats, avocats en droit des étrangers, soit par email (contact@exilae.fr) soit par téléphone au 01.84.74.87.20.

A réception de votre demande, un rendez-vous de consultation vous sera immédiatement proposé dans les jours suivants. Ce RDV peut avoir lieu en présentiel au Cabinet situé 94 boulevard Flandrin 75116 Paris, par téléphone ou en visioconférence.

Changer de statut étudiant à salarié à Nice et dans le Sud de la France

Pour changer de statut étudiant à salarié à Nice et dans le Sude de la France, rien de plus simple également.

Il faut contacter le cabinet EXILAE Avocats, avocats en droit des étrangers, soit par email (contact@exilae.fr) soit par téléphone au 06.21.39.76.83.

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Ce RDV peut avoir lieu en présentiel au Cabinet situé 22 rue de l’Hôtel des Postes 06300 Nice, par téléphone ou en visioconférence.

EXILAE AVOCATS, des avocats et juristes en droit social et droit des étrangers qui vous accompagnent sur toutes vos problématiques

EXILAE AVOCATS est un Cabinet d’avocats parisien proposant ses services en droit du travail, droit des affaires (commercial, sociétés…) et de droit des étrangers.

Avocats aux barreau de Paris et de Nice, nous vous garantissons, de part notre expérience, un service juridique de grande qualité, une disponibilité impeccable et des honoraires transparents. 

Sur Paris, Maître Grégoire HERVET et son équipe vous accompagne sur toutes vos demandes en droit du travail et droit des étrangers.

Sur Nice, notre Cabinet traite également de toutes vos demandes en droit des étrangers.

Pour obtenir très rapidement un conseil, un rendez-vous et une prise en charge par un avocat en droit des étrangers, vous avez plusieurs options.

Pour un avocat en droit du travail ou un avocat en droit des étranger à Paris, il suffit d’appeler le 01 84 74 87 20 et de prendre rendez vous ou de vous rendre sur notre site internet.

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Recruter un étudiant salarié par une entreprise en France

Recruter un étudiant salarié par une entreprise en France.

Une entreprise française peut recruter un étudiant étranger pour travailler.

Recruter un étudiant salarié par une entreprise en France – le recrutement se fait dans le cadre du visa étudiant

Si l’étudiant dispose d’un titre de séjour « étudiant », ce dernier l’autorise à travailler dans la limite de 964 heures par an (soit 20 heures par semaine en moyenne) et aucune autorisation de travail n’est nécessaire.

Si l’étudiant est amené à dépasser les 964 heures, une demande d’autorisation de travail est nécessaire.

A lire également : Le visa long séjour « stagiaire »

L’embauche ne peut toutefois avoir lieu qu’après déclaration nominative de l’employeur auprès de la préfecture du département dans lequel l’établissement employeur a son siège.

L’employeur doit accomplir cette formalité au moins 2 jours ouvrables avant la date d’effet de l’embauche.

Recruter un étudiant salarié par une entreprise en France – le recrutement se fait par le changement de statut

Les étudiants étrangers en possession d’un titre de séjour « étudiant » peuvent solliciter une carte de séjour pour pouvoir exercer une activité salariée en France à la fin de ses études.

Conditions générales pour changer de statut

Tout d’abord, il est important de noter que la demande de changement de statut doit être introduite soit au minimum 2 mois à l’expiration de la carte de séjour étudiant, soit au cours de sa durée de validité.

Si l’étudiant étranger n’a pas demandé la délivrance d’un titre de séjour dans les deux mois précédant l’expiration de sa carte de séjour étudiant, sa demande de titre est examinée comme une première demande. Il est alors tenu de justifier à nouveau des conditions requises pour l’entrée sur le territoire national et notamment de la possession du visa requis pour la première délivrance de la carte de séjour.

Pour le changement de statut à salarié, l’étudiant doit signer un contrat de travail ou une promesse d’embauche.

Également, il est indispensable d’obtenir une autorisation de travail.

Les conditions de sa délivrance varient par rapport au niveau de diplôme obtenu par l’étudiant étranger.

Le changement de statut avec oppostion de la situation d’emploi

Cela concerne les étudiants étrangers titulaires d’un titre de séjour « étudiant » en cours de validité qui n’ont pas encore obtenu un diplôme ou qui sont titulaires d’un diplôme de niveau Bac +2 ou Licence générale, qui souhaitent changer de statut vers celui de « salarié ».

Dans la plupart des cas, pour la délivrance de l’autorisation de travail, la situation de l’emploi leur est opposée.

Pour cela, le futur employeur doit effectuer la demande d’autorisation de travail. Cette démarche est effectuée sur le portail numérique du ministère de l’Intérieur, en fournissant des informations sur l’entreprise et sur le futur salarié, ainsi que différents justificatifs.

Notamment, en ce que concerne l’étudiant étranger, l’employeur doit fournir :

  • La copie de la pièce d’identité d’étudiant ;
  • Le titre de séjour d’étudiant en cours ;
  • Diplôme obtenu en France par l’étudiant étranger ;
  • Le CV de l’étudiant étranger ;
  • Le contrat de travail proposé à l’étudiant.

De plus, l’entreprise doit démontrer qu’elle n’a pas réussi à recruter des personnes n’ayant pas besoin d’une autorisation de travail (les français, les ressortissants européens etc.) avant de chercher à recruter un salarié étranger.

Cela est appelé l’opposition d’emploi.

A lire également : La carte de séjour étudiant « programme de mobilité »

Pour ce faire, l’entreprise doit publier une offre d’emploi pendant trois semaines auprès de France Travail, puis fournir un document attestant du dépôt de cette offre ainsi qu’un autre document indiquant le nombre de candidatures reçues et attestation qu’aucune candidature ne répond pas aux exigences du poste.

Une fois le dossier traité par l’administration et si l’autorisation de travail est accordée, l’étudiant étranger peut solliciter un titre de séjour avec la mention « salarié » auprès de la préfecture.

EXCEPTIONS

Pour la demande d’une autorisation de travail, la situation de l’emploi n’est pas opposée à un étudiant qui justifié de trouver un emploi dans un métier en tension, c’est-à-dire un métier caractérisé par des difficultés de recrutement.

Également, la situation d’emploi n’est pas opposée si l’étudiant occupe un emploi prévu par un accord bilatérale entre la France et son pays d’origine.

Le changement de statut sans oppostion de la situation d’emploi

Certains étudiants étrangers bénéficient d’une situation avantageuse. Ils peuvent demander une autorisation de travail sans que la situation d’emploi leur soit opposée.

Cela est possible lorsque l’étudiant est titulaire :

  • d’un diplôme de niveau master ;
  • d’un diplôme de niveau I labellisé par la Conférence des grandes écoles ;
  • du diplôme de licence professionnelle.

En outre, l’article R. 5221-21, 3° du code du travail ajoute que l’intéressé doit être titulaire d’un diplôme « obtenu dans l’année ». Alors, il est important de faire sa demande de changement de statut pendant la première année après l’obtention du diplôme.

A part l’autorisation de travail, pour obtenir ce changement de statut, l’étudiant doit également justifier d’un contrat de travail en relation avec sa formation.

En plus, il doit bénéficier d’une rémunération au moins égale à 1,5 fois du SMIC, soit 2 702,7 € bruts mensuels (au 1er janvier 2025).

A lire également : La régularisation par les études en France

Il est à noter que, selon l’article L.421-4 du CESEDA, ce seuil peut être modulé, le cas échéant, selon le niveau de diplôme concerné.

L’objectif de cette modulation est de permettre aux étudiants qui sollicitent directement un titre de séjour salarié à l’issue de leurs études de bénéficier de la non-opposabilité de la situation de l’emploi comme ceux qui demandent un titre de séjour pour la recherche d’emploi « RECE ».

Recruter un étudiant salarié par une entreprise en France – Que faire si l’autorisation de travail a été refusée?

Une demande d’autorisation de travail peut être refuse en cas de non-respect de l’un des critères de sa délivrance, listés dans le code du travail.

Parmi les raisons de refus d’une autorisation de travail, on trouve :

  • Situation de l’emploi dans la profession : l’employeur doit démontrer qu’il a cherché un candidat local pour le poste proposé.
  • Adéquation entre la qualification et l’emploi : Le poste doit correspondre aux qualifications et diplômes du candidat, en particulier pour les étudiants étrangers ayant obtenu leur diplôme en France.
  • Respect du droit social et de la rémunération par l’employeur.

En cas de refus, il est possible de contester cette décision en introduisant un recours administratif et/ou judiciaire, également appelé « recours contentieux ».

A lire également : Embaucher un travailleur étranger

Le délai pour introduire un recours est de deux mois à compter de la notification de la décision.

  • Recours administratif :

Il est possible de demander un réexamen de la décision en introduisant un recours administratif. Ce recours peut être adressé à l’autorité ayant pris la décision (recours gracieux) ou à son supérieur hiérarchique (recours hiérarchique).

Néanmoins, il est assez rare que les recours non-contentieux aboutissent à changer la situation, ainsi il est préférable de saisir le tribunal administratif pour contester le refus.

  • Recours contentieux :

Il est également possible de saisir un tribunal administratif pour contester le refus d’autorisation de travail.

Pour introduire ce recours, la représentation par un avocat est nécessaire.

Plusieurs moyens peuvent être utilisés pour contester le refus d’autorisation de travail, notamment :

1. Erreur de droit : Si la décision est fondée sur des critères non prévus par la loi.

2. Erreur manifeste d’appréciation : En cas d’appréciation erronée de la situation de l’emploi ou des spécificités du poste.

En pratique, l’avocat qui vous assiste invoque tous les moyens possibles pour défendre vos intérêts de devant le tribunal administratif et vous aider à obtenir l’autorisation de travail.

Changer de statut étudiant à salarié à Paris et en île de France

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Changer de statut étudiant à salarié à Nice et dans le Sud de la France

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Comment travailler en Angleterre tout en gardant son emploi salarié en France?

Comment travailler en Angleterre tout en gardant son emploi salarié en France?

Situation concrète :

  • Madame est salariée du privé (en CDI).
  • Monsieur est recruté à Londres, en contrat local.
  • L’employeur de Madame souhaite la conserver en lui permettant de faire du télétravail (sur une base régulière de 3 jours à Londres et 2 jours à Paris). 
  • Madame reviendra aussi régulièrement en France pendant les vacances scolaires de ses enfants et exercera alors des semaines entières depuis Paris.

Quelles solutions peut on lui proposer pour à la fois suivre son mari et rester en règle au regard des règles françaises et anglaises?

Notez qu’en raison de la situation exposée, seule la solution de portage salariale ne sera pas développée en l’espèce, et fera l’objet d’un article spécifique.

Comment travailler en Angleterre tout en gardant son emploi salarié en France? Ecarter l’idée du « télétravail international »

Comme nous le présentions déjà précédemment, nombreux sont les collaborateurs qui se saisissent du télétravail pour concrétiser le rêve du « work from everywhere », voire pour rejoindre la tendance des « digital nomad ».

A lire également : Pourquoi les ESN doivent mettre en place le télétravail international ?

Pourtant, aucun texte du Code du travail ne n’envisage le télétravail depuis l’étranger.

La tentation est grande de permettre aux collaborateurs de travailler ponctuellement à distance depuis l’étranger, mais la pratique n’est pas sans risque pour la Société employeur !

Pour cause, le fait de télétravailler plus de 25 % de son temps de travail un autre État que celui dans lequel l’employeur a son siège social peut modifier les lois sociales et fiscales applicables à la relation de travail.

Le télétravail à l’étranger doit donc être encadré coté employeur pour éviter 2 risques majeurs :

  • droit français ne soit plus la référence pour déterminer les règles applicables à la relation de travail en matière de durée du travail, de salaire minimal, …
  • Le fait que la présence du salarié à l’étranger aboutisse à la reconnaissance d’un établissement stable au sens de la législation fiscale.

Pour le collaborateur, le fait de travailler à distance depuis l’étranger peut également être lourd de conséquences : changement de la loi applicable au contrat de travail, perte de l’affiliation à la sécurité sociale française, perte de périodes de cotisations au régime de la retraite français, transfert de la résidence fiscale , …

En tout état de cause, le télétravail international n’est pas possible depuis l’Angletterre, car dès lors que vous y résidez et – y travaillez à titre principal – quel que soit la quotité, alors vous relevez du droit anglais.

Comment travailler en Angleterre tout en gardant son emploi salarié en France? le détachement

Le détachement demeure possible en Angleterre, sur le fondement de l’accord de commerce et de coopération du 30 décembre 2020, qui prévoit le maintien du régime du détachement avec le Royaume-Uni.

A l’exception de la prolongation du détachement (le détachement est désormais strictement limité à 24 mois), les autres règles sont, pour l’essentiel, reprises : Le formulaire A1 doit être utilisé (comme lors de votre détachement préalable avec l’université).

AVANTAGES :

  • Vous conservez l’ensemble de vos droits en tant que salariée française avec l’affiliation à la SS et à l’ensemble des régimes obligatoires et conventionnels complémentaires ;
  • Il y a une simplicité de gestion pour l’employeur qui continue de régler les cotisations sociales françaises et de gérer la paie française.
  • Vous bénéficiez d’un visa de travail

INCONVENIENTS :

  • Durée de 24 mois maximum. Si cela ne correspond pas à la situation d’expatriation du conjoint, il faudra basculer sur un autre régime juridique à l’issue des 24 mois ;
  • Il faut une « structure d’accueil identifiée » : il faut informer l’administration du travail local du détachement et nommer un correspondant local.

A défaut, la Société, comme le salarié, peut être accusée de travail dissimulé en Angleterre.

A lire également : Le télétravail à l’étranger

MISE EN PLACE :

  • Formulaire A1 Classiquement
  • Information de l’administration du travail au niveau local

Comment travailler en Angleterre tout en gardant son emploi salarié en France? l’expatriation

Le régime d’expatriation « classique » suppose :

  • Un avenant d’expatriation : il suspend, mais ne rompt pas, le contrat de travail français.
  • Une structure d’accueil (peut être la CCI France-UK – env. 1800 * / an)
  • Des cotisations aux organismes de protection sociale Française (CFE avec les différents risques – vieillesse, invalidité, retraite / argic-acco + mutuelle),

`A lire également : Rupture conventionnelle et expatriation

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Le droit à l’épargne salariale des salariés expatriés

Le droit à l’épargne salariale des salariés expatriés.

La Cour de cassation a rappelé, le 15 mai 2024 (n° 22-21109) un principe fondamental : un salarié expatrié reste un salarié.

Par conséquent, il doit bénéficier des dispositifs d’épargne salariale de la Société mère, ainsi que recevoir des bulletins de paye pour la part de sa rémunération versée durant son expatriation par l’entreprise qui l’a détaché.

Le droit à l’épargne salariale des salariés expatriés : les juges face au cas d’un expatrié privé de ses droits

Dans une affaire jugée le 15 mai 2024, la Cour de cassation s’est prononcée sur le cas d’un salarié engagé en 1992 comme responsable export Maghreb et Moyen-Orient par la société Railway International.

En 1997, un avenant à son contrat de travail l’a détaché en tant qu’expatrié pour occuper le poste de directeur chargé du développement commercial et industriel d’une filiale mexicaine.

A lire également : La création d’une entreprise par un étranger en France en 2024

Après son licenciement pour faute grave en 2014, le salarié a réclamé en justice des sommes pour l’intéressement et la participation (268 869 €) ainsi que des bulletins de paye relatifs à sa rémunération chez Railway International.

Le droit à l’épargne salariale des salariés expatriés : rappel du principe

Tous les salariés liés par un contrat de travail à l’entreprise doivent bénéficier de la participation et de l’intéressement, y compris ceux exclus des calculs d’effectifs, sous réserve d’une condition d’ancienneté d’au plus 3 mois (c. trav. art. L. 3342-1).

Les salariés travaillant à l’étranger ou non rémunérés en France y ont également droit.

Une clause excluant ces salariés est illicite (cass. soc. 6 juin 2018, n° 17-14372, BC V n° 102).

A lire également : Le titre de séjour « salarié » pour les ressortissants tunisiens et le visa long séjour

Dans l’affaire qui a donné lieu a la décision du 15 mai 2024, la cour d’appel avait estimé que le salarié ne pouvait prétendre à l’intéressement ou la participation durant son expatriation, le considérant comme salarié de la filiale mexicaine, et que son contrat de travail français était suspendu durant cette période.

La Cour de cassation a contredit cette position. Tous les salariés d’une entreprise bénéficiant d’accords d’intéressement et de participation doivent pouvoir en profiter, même s’ils n’exercent pas leur activité en France.

Par conséquent, le salarié, dont le contrat de travail n’a pris fin qu’à son licenciement en 2017, avait droit à l’épargne salariale pendant son expatriation. L’affaire sera donc rejugée.

Le droit à l’épargne salariale des salariés expatriés : remise de bulletins de paye

L’employeur doit remettre au salarié un bulletin de salaire lors du paiement de la rémunération, peu importe le lieu ou le titre de travail, le montant ou la nature des rémunérations (c. trav. art. L. 3243-1 et L. 3243-2).

A lire également : La délivrance du récépissé du titre de séjour pour soins

Pour la Cour de cassation, la Société mère droit fournir au salarié expatrié un bulletin de paie sur lequel il faut faire figurer son épargne salariale, indépendamment du fait qu’il ne relève plus de la sécurité sociale française.

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figurer son épargne salariale, indépendamment du fait qu’il ne relève plus de la sécurité sociale française.

Commentaire sous Cass. soc. 15 mai 2024 (n° 22-21109 D) du 2 juillet 2024, Par Maëlle DRÉANO

Les droits et obligations du chef d’entreprise en cas de contrôle URSSAF

Les droits et obligations du chef d’entreprise en cas de contrôle URSSAF.

Le 30 janvier 2024, un arrêté a été émis pour actualiser la charte du cotisant contrôlé, prenant en compte les diverses mesures adoptées depuis sa dernière mise à jour en 2022, notamment le décret du 12 avril 2023.

A lire également: Le contrôle URSSAF en 2024

En plus des modifications formelles, le présent document contient un certain nombre de modifications réglementaires.

À compter du 1er janvier 2024, les URSSAF, CGSS et MSA mettent en œuvre la version actualisée de la charte du cotisant destinée à renforcer les droits des cotisants lors des contrôles.

Les droits et obligations du chef d’entreprise en cas de contrôle URSSAF : à quoi sert la charte du cotisant contrôlé

Sauf pour les vérifications liées à la lutte contre le travail dissimulé, chaque contrôle effectué par l’URSSAF est précédé de l’envoi d’un avis de passage préalable, adressé par tout moyen permettant de prouver sa date de réception.

Cet avis mentionne la charte du cotisant contrôlé, qui détaille vos droits et vos obligations.

La charte expose le déroulement du contrôle, qu’il soit sur place ou sur pièces, ainsi que les conséquences potentielles de celui-ci.

A lire également: L’emploi de salariés sans papiers est désormais encore plus risqué pour l’employeur

Elle informe également sur les possibilités de recours disponibles en cas de désaccord avec la décision de l’organisme de recouvrement.

Les dispositions de la charte sont juridiquement contraignantes pour les organismes effectuant le contrôle.

Les droits et obligations du chef d’entreprise en cas de contrôle URSSAF : l’élargissement des règles relatives au régime agricole

Une importante nouveauté est apparue : la nouvelle version de la Charte du cotisant est maintenant étendue au régime agricole.

Cette extension rend la charte opposable aux caisses de mutualité sociale agricole (MSA) pour les travailleurs du secteur agricole qui doivent s’acquitter de cotisations et contributions sociales.

A lire également: La circulaire du 5 février 2024 (métiers en tension) en pratique

Ainsi, la charte, qui n’était pas applicable aux cotisants relevant du régime agricole jusqu’au 1er janvier 2024, devient maintenant commune aux contrôles de cotisations et contributions effectués à la fois dans le régime général et dans le régime agricole.

Les modifications statutaires

La nouvelle version de la Charte apporte également des modifications importantes concernant la procédure de contrôle :

  • Elle inclut un nouveau paragraphe dédié à la durée du contrôle. Désormais, celui-ci débute à la date de la première visite de l’agent sur place ou à la date de début des opérations de vérification si le contrôle est effectué sur pièces.
  • Elle établit les modalités des investigations de l’agent de contrôle sur support dématérialisé : en cas de nécessité d’utilisation de traitements automatisés pour les opérations de contrôle, l’agent informe le cotisant contrôlé.
  • Dans le cadre du contrôle, les agents sont autorisés à utiliser des documents ou des informations appartenant au même groupe que la personne contrôlée, lesquels peuvent être utilisés pour effectuer un redressement.

A lire également: Quand le livreur UBER EATS devient employeur d’un salarié étranger sans papier

  • La date de départ pour le calcul de la majoration du redressement en cas de non-conformité aux observations de l’URSSAF émises lors d’un contrôle antérieur est désormais déterminée soit par la date de la mise en demeure, soit par la date de réception des observations pour le futur contrôle précédent.

Les modifications de procédure

Ensuite, la nouvelle version en vigueur intègre plusieurs modifications de la procédure :

  • Le délai de prévenance de la visite de contrôle est porté à 30 jours
  • L’établissement de l’obligation de mentionner une liste de documents et d’informations nécessaires aux opérations de contrôle dans l’avis de contrôle, avec la précision que d’autres documents pourront être demandés durant le contrôle.
  • L’autorisation donnée aux cotisants contrôlés de désigner en amont ou dès le début du contrôle des interlocuteurs (salariés, personnes mandatées) capables de transmettre les données utiles.
  • L’obligation pour l’agent de contrôle de proposer un entretien de fin de contrôle par téléphone avant l’envoi de la lettre d’observation.

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L’équipe Droit Social, dirigée par Mme Maëlle DREANO, accompagne votre Société ou votre personne dans tous ses besoins en droit du travail.

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Maître Grégoire HERVET

Quand le livreur UBER EATS devient employeur d’un salarié étranger sans papier

Quand le livreur UBER EATS devient employeur d’un salarié étranger sans papier.

Dans un arrêt du 13 février 2024 n° 22TL21419, la Cour d’appel Administrative de Toulouse a jugé que le prêt d’un compte UBER EATS à un étrangers en situation irrégulière rendait son propriétaire employeur responsable et débiteur de l’amende administrative.

A lire également : L’emploi de salariés sans papiers est désormais encore plus risqué pour l’employeur

Quand le livreur UBER EATS devient employeur de salariés étrangers sans papier : mécanisme

Dans l’espèce ayant donné lieu à cette décision, le propriétaire d’un compte de coursier de livraison a un accident et pendant sa convalescence, prête son vélo et son compte à une connaissance étrangère en situation irrégulière et présente sur le sol français pour qu’il travaille.

Aucun contrat n’est signé, l’étranger est libre d’accepter les courses, travaille à son rythme mais l’argent transite sur le compte bancaire du propriétaire et ce dernier reverse 70% de la somme à l’étranger.

Ils sont attrapés et le coursier à bicyclette est condamné au paiement des sanctions administratives dues pour l’emploi d’un étranger sans titre pour avoir fait appel à un étranger en situation irrégulière afin d’exercer à sa place son activité. Il doit s’acquitter d’une somme de 15.000 euros.

A lire également : La circulaire du 5 février 2024 (métiers en tension) en pratique

En effet, l’article L. 8253-1 du code du travail et l’article L. 626-1 du Ceseda rappellent que les contributions qu’ils prévoient ont pour objet de sanctionner les faits d’emploi d’un travailleur étranger séjournant irrégulièrement sur le territoire français ou démuni de titre l’autorisant à exercer une activité salariée, « sans qu’un élément intentionnel soit nécessaire à la caractérisation du manquement » ;

En outre, l’article L. 8251-1 du code du travail proscrit, directement ou indirectement, le fait d’embaucher, de conserver à son service ou d’employer pour quelque durée que ce soit un étranger non muni du titre l’autorisant à exercer une activité salariée en France.

Quand le livreur UBER EATS devient employeur d’un salarié étranger sans papier : la nécessaire démonstration du lien de subordination

Selon la Cour, « un coursier en bicyclette qui fait appel à un étranger en situation irrégulière pour le remplacer est redevable des sanctions administratives dues pour l’emploi d’un étranger sans titre s’il est établi que l’étranger est économiquement et juridiquement dépendant de lui« .

Pour démontrer un contrat de travail, il convient de démontrer la présence de trois critères, la prestation de travail, la rémunération et le lien de subordination, sachant que ce dernier critère est déterminant.

La Cour d’appel rappelle alors à ce propos que « la qualité de salarié suppose nécessairement l’existence d’un lien juridique, fût-il indirect, de subordination du travailleur à la personne qui l’emploie, le contrat de travail ayant pour objet et pour effet de placer le travailleur sous la direction, la surveillance et l’autorité de son cocontractant, lequel dispose de la faculté de donner des ordres et des directives, de contrôler l’exécution dudit contrat et de sanctionner les manquements de son subordonné ».

Il faut donc démontrer, et apprécier in concreto, la situation de dépendance économique et juridique de l’étranger.

Quand le livreur UBER EATS devient employeur d’un salarié étranger sans papier : la dépendance économique et juridique

Pour établir cette dépendance économique et juridique, et donc l’existence d’une relation de travail salarié, la Cour fait état des déclarations des deux mis en cause contenues dans les procès-verbaux de leurs auditions, qui indiquaient que :

  • Les moyens de livraison propre étaient inexistants et appartenaient au titulaire du compte (vélo, accès pour se connecter à l’application de livraison);

A lire également : L’assignation à résidence de l’étranger en France

  • Les commandes livrées par l’étranger étaient payées par virement sur le compte bancaire du coursier qui lui reversait, en espèces, 70 % des courses effectuées.

L’étranger devait donc être regardé comme ayant exercé son activité dans le cadre d’une relation de travail salarié.

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Maître Grégoire HERVET

L’emploi de salariés sans papiers est désormais encore plus risqué pour l’employeur

Az illegális munkavállalók foglalkoztatása mindig is jogi és pénzügyi kockázatot jelentett a vállalkozások számára, de a közelmúltban végrehajtott kemény fellépések és a szigorúbb büntetések még veszélyesebbé tették ezt. A kormányok az egész EU-ban fokozzák az illegális foglalkoztatás elleni küzdelmet a bírságok és a lehetséges büntetőjogi vádak emelésével, valamint az ellenőrzések szigorításával. A magyar piacra összpontosító online kaszinók https://blogakaszinorol.weebly.com/ számára ez különösen fontossá válik. Mivel sok ilyen vállalkozás külföldön működik, a költségcsökkentés reményében kísértésbe eshetnek, hogy más országokból alkalmazzanak munkavállalókat, esetleg illegálisan. Az online kaszinóiparban a hírnév és a megfelelőség fenntartása létfontosságú a magyar játékosok bizalmának elnyeréséhez és fenntartásához. Az ezt a piacot kiszolgáló kaszinók gyakran szigorú szabályozási keretek között működnek, amelyek már eleve figyelemmel kísérik a tisztességes játékot, a felelős játékot és a legális foglalkoztatást.

L’emploi de salariés sans papiers est désormais encore plus risqué pour l’employeur.

Les ministères de l’Intérieur et de la Justice en France ont émis une directive datée du 5 février 2024 qui détaille les différentes mesures mises en place pour « combattre l’exploitation des travailleurs étrangers en situation irrégulière ».

A lire également : Publication de la loi immigration aux JO : les nouveautés pour l’emploi des travailleurs étrangers

Cela fait suite à la loi sur l’Immigration et l’intégration adoptée le 26 janvier 2024 et constitue un véritable risque pour l’employeur qui n’est souvent pas préparé.

L’emploi de salariés sans papiers est désormais encore plus risqué pour l’employeur : l’amende administrative unique

La loi a créé une nouvelle amende administrative unique pour les employeurs qui embauchent des travailleurs étrangers sans autorisation de travail adéquate ou dans un domaine autre que celui autorisé.

Cette amende remplace les contributions précédentes et est imposée par le ministère de l’Immigration.

Son montant est fixé à 5 000 fois le salaire minimum horaire et peut monter jusqu’à 15 000 fois en cas de récidive.

A lire également : La carte de séjour étudiant « programme de mobilité »

Cette amende sera émise pour chaque travailleur étranger employé illégalement et sa gestion sera effectuée directement par la Direction générale des Étrangers en France (DGEF), ce qui devrait améliorer l’efficacité du processus de paiement.

Les sanctions pénales

La directive souligne une augmentation des sanctions pénales pour l’emploi irrégulier de travailleurs étrangers :

  • Les amendes pénales ont été augmentées à 30 000 euros par salarié pour les individus et à 150 000 euros pour les entreprises, avec la peine de prison restant à 5 ans conformément à l’article 131-38 du Code Pénal.
  • En cas de commission de l’infraction en bande organisée, la peine de prison reste à 10 ans, mais l’amende passe de 100 000 à 200 000 euros.

L’emploi de salariés sans papiers est désormais encore plus risqué pour l’employeur : les échanges entre les administrations

La directive encourage également une meilleure collaboration entre les différents corps de contrôle et les plateformes de main-d’œuvre étrangère (PFMOE) pour détecter et prévenir le travail illégal et l’exploitation.

Les PFMOE joueront un rôle actif dans les initiatives départementales contre le travail illégal et partageront des informations avec les autorités pour aider à lutter contre l’exploitation.

A lire également : Publication de la loi immigration aux JO : les nouveautés pour l’emploi des travailleurs étrangers

Les infractions détectées seront communiquées au Comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF) pour orienter les efforts de contrôle.

L’emploi de salariés sans papiers est désormais encore plus risqué pour l’employeur : et bien entendu, le titre métier en tension est un piège pour l’employeur

L’instruction rappelle que les situations de travail illégal portées à la connaissance des préfets dans le cadre de la nouvelle procédure d’admission exceptionnelle au séjour sans intervention de l’employeur au titre des métiers en tension (CESEDA art. L. 435-4) seront portées à la connaissance du CODAF (Comité opérationnel départemental anti-fraude) de manière à orienter l’action des corps de contrôle.

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Publication de la loi immigration aux JO : les nouveautés pour l’emploi des travailleurs étrangers

Publication de la loi immigration aux JO : les nouveautés pour l’emploi des travailleurs étrangers.

La publication de la loi « Immigration et Intégration » au Journal Officiel daté du 27 janvier 2024 constitue une étape majeure dans l’évolution des conditions légales d’emploi des travailleurs étrangers en France.

Cette partie de la loi, qui a survécu à l’examen constitutionnel, introduit un ensemble de dispositions visant à réguler l’emploi des travailleurs étrangers dans des secteurs en demande, à imposer de nouvelles sanctions en cas d’emploi irrégulier de ces travailleurs, et à renforcer l’engagement des entreprises dans l’intégration linguistique des étrangers.

Publication de la loi immigration aux JO : les nouveautés pour l’emploi des travailleurs étrangers – dispositif temporaire de régularisation sur les métiers en tensions

L’un des points saillants de cette loi est la mise en place d’un mécanisme de régularisation temporaire pour les travailleurs étrangers occupant des postes dans des secteurs en demande jusqu’à la fin de 2026 (CESEDA art. L. 435-4 nouveau).

A lire également : Ce que change la loi Immigration

Cette initiative vise à reconnaître la contribution des travailleurs étrangers tout en régulant leur statut au sein du marché du travail français.

Publication de la loi immigration aux JO : les nouveautés pour l’emploi des travailleurs étrangers – nouvelles sanctions pour l’emploi d’étrangers sans titre

Parallèlement, la loi prévoit l’introduction d’une nouvelle amende administrative en remplacement des anciennes contributions spéciales imposées par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) pour les employeurs qui enfreignent les règles d’emploi des travailleurs étrangers.

Cette mesure vise à renforcer la dissuasion contre les pratiques d’emploi irrégulier.

L’amende est plafonnée à 5 000 fois le taux horaire du salaire minimum légal (ce qui équivaut à environ 20 750 € en 2024) par travailleur étranger concerné.

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En cas de récidive, ce plafond peut être porté à 15 000 fois le salaire minimum légal, ce qui correspond à des montants similaires à ceux de l’ancienne contribution spéciale.

Les modalités d’application de cette nouvelle amende seront précisées par décret ultérieur.

Publication de la loi immigration aux JO : les nouveautés pour l’emploi des travailleurs étrangers – la contribution des entreprises à l’apprentissage du français

De plus, la loi établit des obligations pour les entreprises en matière de formation linguistique des travailleurs étrangers allophones, en les incitant à intégrer des programmes de formation en français dans leurs plans de développement des compétences. Cette initiative témoigne de l’importance accordée à l’intégration linguistique comme un élément essentiel de l’intégration sociale et professionnelle des travailleurs étrangers en France.

Dans le cadre du plan de développement des compétences, les employeurs auront la possibilité d’intégrer des formations destinées aux salariés allophones afin qu’ils puissent atteindre un niveau minimal en français, tel que défini par décret (article L. 6321-1 du Code du travail modifié).

De plus, les salariés allophones qui ont signé un contrat d’intégration républicaine (CIR) et se lancent dans un programme de formation en français visant à atteindre ce niveau minimal, auront la possibilité de suivre leur formation pendant leur temps de travail. La durée de cette formation sur le temps de travail sera également déterminée par décret. Il est important de noter que ce temps de formation est considéré comme du temps de travail effectif et que la rémunération du salarié est maintenue (article L. 6321-3 du Code du travail modifié).

Publication de la loi immigration aux JO : les nouveautés pour l’emploi des travailleurs étrangers – simplification du « passeport talent »

Outre ces mesures, la loi simplifie également les procédures relatives au « passeport talent » et crée une nouvelle carte de séjour pour les professionnels de santé étrangers.

A lire également : Les conséquences du placement de l’agriculture sur la liste des secteurs en tension

Ces initiatives visent à faciliter l’intégration professionnelle des travailleurs étrangers hautement qualifiés dans des secteurs stratégiques tels que la santé.

Publication de la loi immigration aux JO : les nouveautés pour l’emploi des travailleurs étrangers – le statut d’entrepreneur individuel impossible pour les étrangers sans titre

Enfin, la loi énonce clairement que le statut d’entrepreneur individuel ne sera pas accessible aux étrangers en situation irrégulière, renforçant ainsi les exigences de régularité du séjour pour les travailleurs indépendants étrangers.

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Décryptage de l’obligation de réintégrer le salarié mis à disposition d’une filiale étrangère en 2024

Décryptage de l’obligation de réintégrer le salarié mis à disposition d’une filiale étrangère en 2024.

L’obligation légale imposée à une société mère en matière de réintégration d’un salarié après une mission à l’étranger a évolué en 2023.

Désormais, la loi prévoit des conséquences en cas de non-respect de cette obligation.

Nature de l’obligation de réintégration

Selon la loi, la société mère est tenue de réintégrer le salarié après une mission à l’étranger, assurer son rapatriement et lui procurer un emploi compatible avec ses fonctions antérieures.

Il est crucial de souligner que cette obligation n’est pas assimilable à une obligation de réembauchage, mais plutôt à une réintégration dans le poste occupé avant la mission à l’étranger.

A lire également : L’information due aux salariés en mobilité internationale : ce qui change en 2024 !

En outre, la Cour de cassation a précisé que cette obligation concerne exclusivement la relation entre la société mère et le salarié détaché, indépendamment du droit étranger régissant le contrat initial.

Le non-respect de l’obligation conduit à un licenciement sans cause réelle et sérieuse (Cass. soc., 30 mars 2011, no 09-70.306).

Initiative de l’obligation de réintégration

L’initiative de demander la réintégration n’incombe pas au salarié.

Dès la notification du licenciement, la responsabilité revient à la société mère d’assurer le rapatriement du salarié et de lui procurer un nouvel emploi compatible.

A lire également : La déclaration en paie des salariés étrangers et le risque de travail dissimulé

Une jurisprudence constante soutient que la société mère ne peut refuser une demande de réintégration après un an, à moins d’avoir mis en demeure le salarié de prendre une décision préalable ( Cass. soc., 16 janv. 1991, no 87-42.368).

Conditions de la proposition de réintégration

La proposition de réintégration doit être ferme et précise, détaillant le statut du salarié dans le nouveau poste, y compris les fonctions, le coefficient et le salaire.

En cas de non-respect de ces critères, le salarié peut prendre acte de la rupture de son contrat de travail (Cass. soc., 21 nov. 2012, no 10-17.978).

Décryptage de l’obligation de réintégrer le salarié mis à disposition d’une filiale étrangère en 2024 : les conséquences de la réintégration

Une fois réintégré, le salarié reste soumis aux conditions de travail habituelles et peut être licencié conformément aux garanties communes en matière de licenciement.

Application de la règle après la rupture du contrat initial

L’obligation de réintégration s’applique également lorsque le contrat initial est rompu avant la mission à l’étranger.

A lire également : Le contrôle URSSAF en 2024

La société mère doit respecter l’obligation de rapatriement et de reclassement, même en l’absence d’un contrat de travail direct entre le salarié et la maison-mère (Cass. soc., 13 nov. 2008, no 07-41.700).

En conclusion, l’obligation de réintégration imposée à la société mère constitue une responsabilité légale importante.

Son non-respect peut entraîner des conséquences juridiques significatives, confirmées par la jurisprudence constante de la Cour de cassation.

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Après la Censure du Conseil constitutionnel, le volet « travail » de la loi immigration reste inchangé

Après la Censure du Conseil constitutionnel, le volet « travail » de la loi immigration reste inchangé.

Le 25 janvier 2024, le Conseil constitutionnel a émis son verdict concernant la loi « Immigration Intégration ».

De nombreuses dispositions ont été censurées, principalement pour des raisons de procédure.

Toutefois, le volet de la loi lié au travail des étrangers, ayant des incidences concrètes et directes pour les employeurs, a échappé à la censure.

La loi a été au Journal officiel le 27 janvier 2024 mais a été amputée des dispositions rejetées.

Nous l’avons suivi et commenté, avec l’adoption du projet de loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » par le Parlement le 19 décembre 2023, la version finale, élaborée par la commission mixte paritaire, a été renforcée par l’inclusion de plusieurs mesures restrictives adoptées au Sénat.

A lire également : Première analyse de la loi Immigration votée le 19 décembre 2023

Mais plusieurs requêtes auprès du Conseil constitutionnel ont été déposées par le président de la République lui-même, la présidente de l’Assemblée nationale, des députés et des sénateurs.

La décision tant attendue du Conseil constitutionnel est tombée le jeudi 25 janvier 2024, à 16h30.

Le Conseil a invalidé certaines dispositions, principalement pour des motifs procéduraux, tout en en validant explicitement d’autres.

Après la Censure du Conseil constitutionnel, le volet « travail » de la loi immigration reste inchangé : les principales dispositions pour le travail

Les dispositions relatives au travail des étrangers ne sont ni censurées, ni expressément validées. Il s’agit notamment de :

  • Une procédure strictement encadrée de régularisation des étrangers travaillant dans des « métiers en tension » jusqu’au 31 décembre 2026 (article 27).
  • La création d’une nouvelle amende administrative pour remplacer la contribution spéciale et la contribution forfaitaire de l’OFII en cas d’emploi d’un étranger sans titre de travail, avec une augmentation concomitante de l’amende pénale encourue dans ce cas (article 34).
  • Des mesures en matière de formation professionnelle visant à faciliter l’apprentissage du français par les salariés étrangers (article 23).
  • La création de cartes de séjour pluriannuelles pour différentes catégories de travailleurs étrangers (article 30, 31).
  • La restriction de l’accès au statut d’entrepreneur individuel pour les étrangers non ressortissants de l’Union européenne, de l’Espace économique européen ou de la Suisse sans titre de séjour les autorisant à exercer ce statut (article 29).

Après la Censure du Conseil constitutionnel, le volet « travail » de la loi immigration reste inchangé : conditions d’entrée en vigueur

Les dispositions de la loi immigration liées au travail des étrangers, pourront entrer en vigueur après la promulgation de la loi. Leur constitutionnalité pourrait toutefois être contestée ultérieurement par le biais de questions prioritaires de constitutionnalité, dans le cadre de litiges judiciaires.

A lire également : Remise en cause et refus d’une demande de regroupement familial en 2024

De plus, il faudra encore attendre les décrets d’application pour en saisir précisément les contours, que nous ne manquerons pas de commenter.

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