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Les cas de rupture anticipée d’un VIE en 2023

Les cas de rupture anticipée d’un VIE en 2023.

Le V.I.E ou Volontariat International en Entreprise est un dispositif de mobilité internationale attractif pour les jeunes talents souhaitant acquérir une expérience professionnelle à l’étranger ou y débuter leur carrière.

Cette expérience ce mobilité internationale est encadrée par l’État français puisque c’est BUSINESS FRANCE, son établissement public spécialisé, qui gère la mission à l’étranger pour le compte du Ministère en charge du Commerce extérieur au sein d’une entreprise française située à l’étranger ou d’entreprises étrangères liées à une entreprise française.

Les cas de rupture anticipée d’un VIE en 2023 : présentation du dispositif

En pratique, le V.I.E. permet de confier une mission professionnelle à l’étranger, à un talent français ou ressortissant de l’Espace Économique Européen, pour une durée allant de 6 à 24 mois.

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Dans ce cadre c’est BUSINESS FRANCE qui conclut une convention de mise à disposition de ce talent avec l’entreprise d’accueil, qui gère les déplacements entre la France et le pays de travail et, en cas de litige … le litige.

Les cas de rupture anticipée d’un VIE en 2023

En effet, s’agissant d’une relation de travail à durée déterminée, plusieurs évènements peuvent affecter la mission et contraindre le jeune volontaire ou l’entreprise d’accord à vouloir mettre fin de façon anticipée à l’expérience.

Dans ce cas, la simple démission n’est pas possible.

C’est BUSINESS FRANCE qui décide, sur demande unilatérale ou conjointe de l’une des parties, de la fin de la mission.

C’est le code du service national qui détermine 7 cas de rupture anticipée de la mission qui sont les suivants :

  1. En cas de commun accord du volontaire et de l’entreprise d’accueil ;
  2. En cas de force majeure (c’est-à-dire un événement imprévisible, extérieur et irrésistible empêchant d’aller au bout de la mission, comme une catastrophe climatique) ;
  3. La faute grave du jeune volontaire (absences injustifiées, vol, comportement injurieux) ;
  4. La faute grave de l’entreprise qui
  5. En cas En cas d’inaptitude médicalement constatée du volontaire ou en cas de de dépassement des 30 jours d’arrêt maladie
  6. Si l’entreprise motive et démontre que la fin de la mission est dans l’intérêt du service ou de l’activité ;
  7. Si le Volontaire International doit quitter sa mission pour exercer une autre activité professionnelle sous réserve d’en fournir la preuve (promesse d’embauche ou un justificatif qui atteste de la création en cours d’une entreprise).

Quelle que soit le motif de la raison de fin de mission anticipée du volontariat international,

BUSINESS FRANCE se tient à ces 7 possibilités de rupture de mission pour déterminer lequel il convient d’acter.

A chaque cas de rupture correspond un préavis dont la durée peut varier.

BUSINESS FRANCE met pour cela en place une procédure contradictoire de règlement des litiges lorsqu’une faute du jeune talent ou de l’entreprise est mise en place. Des dispenses d’activités sont possibles pour éviter une dégradation des relations.

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En revanche, Si le jeune talent et l’entreprise d’accueil souhaitent se séparer d’un commun accord, BUSINESS FRANCE ne fera que l’acter.

Dans ces deux cas, l’assistance d’un avocat spécialiste est utile car le jeune volontaire, souvent isolé dans le pays de travail, ne sera pas armé pour négocier une rupture d’un commun accord qui préserve ses intérêts financiers et moraux ou pour présenter un dossier restituant fidèlement sa situation en cas de litige.

EXILAE AVOCATS, des avocats en droit de la mobilité internationale qui vous assistent dans toutes vos problématiques

Vous vous interrogez sur la rupture anticipée de votre Volontariat international en entreprise ? Votre mission à l’étranger se déroule dans des conditions particulièrement dégradées ?

EXILAE AVOCATS est un Cabinet d’avocats parisien proposant ses services en droit du travail, droit des affaires (commercial, sociétés…) et de droit des étrangers.

Avocats aux barreau de Paris et de Nice, nous vous garantissons, de part notre expérience, un service juridique de grande qualité, une disponibilité impeccable et des honoraires transparents. 

L’équipe Droit Social, dirigée par Mme Maëlle DREANO, accompagne votre Société ou votre personne dans tous ses besoins en droit du travail.

Il suffit d’appeler le 01 81 70 62 00 et de prendre rendez vous ou de vous rendre sur notre site internet.

Ou bien contactez-nous : contact@exilae.fr

Mme Maëlle DREANO – EXILAE Avocats

Le contrôle d’identité de l’étranger en France en 2023

Le contrôle d’identité de l’étranger en France en 2023.

Les contrôles d’identité sont des actes de police judiciaire encadrés par les articles 78-1 à 78-5 du Code de procédure pénale.

Le contrôle d’identité de l’étranger en France en 2023 : le cadre légal

Les contrôles d’identité sont normalement effectués par les officiers de police judiciaire et, sur l’ordre et sous la responsabilité de ceux-ci, les agents de police judiciaire et agents de police judiciaire adjoints.

Il est obligatoire, sur tout le territoire national, de se soumettre à de tel contrôle : dès lors, indépendamment de votre situation administrative, si un officier de police vous demande de produire votre identité vous devez vous y soumettre.

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A propos des étrangers, outre le fait de décliner son identité, ils doivent être en mesure de justifier de leur identité et de la régularité de leur présence en France.

Le contrôle d’identité de l’étranger en France en 2023 : prévenir les abus

Le contrôle est subordonné à l’existence d’éléments objectifs déduits de circonstances extérieures à la personne de l’intéressé (Crim., 25 avril 1985, D. 1985, p. 329, note Dontewille). Il est donc interdit les contrôles au faciès signifiant qu’un agent de police ne peut réaliser un contrôle d’identité aux seuls motifs que l’intéressé ait l’apparence d’un étranger.

Le Conseil constitutionnel a d’ailleurs formulé une réserve d’interprétation en ce sens :

« La mise en œuvre des vérifications ainsi confiées par la loi à des autorités de police judiciaire doit s’opérer en se fondant exclusivement sur des critères objectifs et en excluant, dans le strict respect des principes et règles de valeur constitutionnelle, toute discrimination de quelque nature qu’elle soit entre les personnes ; qu’il appartient aux autorités judiciaires et administratives de veiller au respect intégral de cette prescription ainsi qu’aux juridictions compétentes de censurer et de réprimer, le cas échéant, les illégalités qui seraient commises et de pourvoir éventuellement à la réparation de leurs conséquences dommageables ; que sous ces strictes réserves d’interprétation la disposition contestée n’est pas contraire à la Constitution » (CC, 13 août 1993, Décision n° 93-325 DC, Recueil, p. 224, considérant n° 16).

Ainsi, il n’est pas possible de justifier le contrôle par le fait que la personne qui est concernée ait le type « nord-africain » (CA Bordeaux, 31 octobre 1985, JurisData n° 1985- 043527) ou encore que la personne contrôlée lise un journal rédigé en langue étrangère (CA Paris, 18 juillet 1991, JurisData n° 1991-023722). Il en est de même s’agissant du fait de s’exprimer dans une langue étrangère (Crim., 10 novembre 1992, D. 1993, p. 36, note D. Mayer).

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Par contre est un élément objectif d’extranéité, le fait de circuler à bord d’un véhicule immatriculé dans un pays étranger (Crim., 25 avril 1985, D. 1985, p. 329, note Dontewille) ou encore de se préparer à entrer ou à sortir d’un foyer de travailleurs immigrés alors que le directeur de celui-ci a signalé la présence de nombreux étrangers en situation irrégulière (CA Paris, 2 février 1988, JurisData n° 1988-021384).

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Maître Grégoire HERVET – EXILAE Avocats

Obtenir un visa étudiant en 2023

Obtenir un visa étudiant en 2023.

Si vous résidez à l’étranger et souhaitez venir étudier en France, vous devez demander un visa long séjour étudiant.

Ce visa long séjour valant titre de séjour permet à l’étudiant étranger de séjourner en France pour une durée allant de 4 mois à 1 an.

L’obtention de ce visa est toutefois soumise à certaines conditions :

Obtenir un visa étudiant en 2023 : prouver son admission ou sa pré-inscription dans un établissement d’enseignement supérieur

La première étape consiste à demander une admission dans un établissement public ou privé d’enseignement supérieur ou d’un organisme de formation professionnelle supérieure.

Pour ce faire, vous devez passer par la procédure Étude En France (EEF) communément appelée « Procédure Campus France » pour saisir votre demande d’admission. À ce jour, 67 pays relèvent de cette procédure.

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Si vous résidez dans un pays ne relevant pas de la procédure EEF, vous devez contacter le Consulat de France de votre pays de résidence pour avoir des informations sur la procédure à suivre pour votre demande d’admission.

Obtenir un visa étudiant en 2023 : prouver que vous disposez de ressources suffisantes

Afin d’obtenir un visa étudiant, vous devez fournir des justificatifs de ressources d’un montant mensuel minimum de 615 euros.

Ce montant peut provenir de la prise en charge d’un proche, ou encore d’une bourse d’un organisme public ou privé.

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Toutefois, des conditions particulières s’appliquent aux boursiers du gouvernement français, également en cas d’accord de réciprocité signée par un pays avec la France sur l’admission au séjour des étudiants, ou lorsque vous venez en France dans le cadre d’une convention signée entre l’État et un établissement d’enseignement supérieur dans lequel vous êtes inscrit.

Valider son visa en France

Une fois arrivé sur le territoire français, l’étudiant qui a obtenu un visa long séjour valant titre de séjour aura 3 mois pour valider son visa. Désormais la démarches doit être effectuée en ligne sur la plateforme

(Administration numérique pour les étrangers France (ANEF).

En cas de poursuite des études après la première année, l’étudiant doit procéder au renouvellement de son titre de séjour. Un titre de séjour pluriannuel d’une durée maximale de quatre ans peut être sollicité. Il faudra dans ce cas, présenter un projet d’études.

La validité du titre de séjour dépendra de la durée du projet d’études.

Enfin, le titre de séjour étudiant vous permet de travailler à titre accessoire pour une durée annuelle maximum de 964 heures.

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