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Ce que change la loi Immigration

Ce que change la loi Immigration.

Le 25 janvier 2024 dernier, le Conseil constitutionnel, composé de ses neuf Sages, a rendu sa décision portant sur la loi Immigration.

Le Conseil constitutionnel avait été saisi par le Président de la République Emmanuel Macron, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet ainsi que par la gauche parlementaire pour contrôler la conformité de la loi Immigration à la Constitution française.

A lire également : Après la Censure du Conseil constitutionnel, le volet « travail » de la loi immigration reste inchangé

Cette décision était très attendue en ce qu’elle représentait un enjeu politique important. Mais la loi désormais promulguée est elle au rendez-vous ?

Ce que change la loi Immigration : les disposition censurées par le Conseil Constitutionnel et non applicables

Près d’un tiers des articles du texte présentés au Conseil Constitutionnel a été censuré.

Cette censure s’est fondée pour 32 des 82 articles adoptés par le Parlement sur un motif de forme (car certains des articles n’avaient pas de lien avec le texte initialement présenté par le gouvernement, c’est ce que l’on appelle des “cavaliers législatifs”).

Aussi, le Conseil constitutionnel s’est prononcé – de manière beaucoup plus restreinte – sur le fond en censurant totalement ou partiellement trois articles.

La décision – seconde plus longue dans l’histoire des décisions rendues par cette instance – témoigne des enjeux politiques importants que représente la question de l’immigration en France.

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Parmi les mesures censurées, on retrouve notamment le délit de séjour irrégulier, les mesures conditionnant l’accès aux prestations sociales, le durcissement du droit au regroupement familial, la mise en place d’une caution de retour pour les étudiants, l’obligation pour l’étudiant étranger de justifier du caractère réel et sérieux de ses études, la majoration des frais de scolarité des étudiants étrangers ou encore la fin du droit du sol automatique pour les enfants nés de parents étrangers.

La justification de l’ensemble de ces censures peut être retrouvée dans la décision complète disponible sur le site du Conseil constitutionnel.

Ce que change la loi Immigration : les apports de la loi

Malgré la tendance générale à la censure des articles qui avaient été soutenus par la droite et l’extrême droite parlementaire, le Conseil constitutionnel a jugé conforme 11 des articles qui lui ont été soumis.

Parmi eux, on retrouve notamment :

  • La précision des conditions de réacheminement à la frontière (article 2)
  • La suppression des protections contre l’expulsion de certains étrangers (article 35)
  • La possibilité de prononcer une obligation de quitter le territoire français (OQTF) contre des étrangers protégés (article 37)
  • La création d’un fichier des mineurs non accompagnés délinquants (article 39)
  • L’allongement de la durée d’assignation à résidence des étrangers (article 42)
  • L’exclusion de certains mineurs étrangers de l’aide sociale à l’enfance dans les cas où ils sont visés par une OQTF (article 44)
  • L’instauration d’une condition de “respect des principes de la République” pour obtenir un titre de séjour (article 46). Cela implique que, désormais, un étranger qui demande un document de séjour s’engagera par la souscription d’un contrat d’engagement au respect des principes de la République et notamment la liberté personnelle, la liberté d’expression et de conscience, l’égalité entre les femmes et les hommes, la dignité de la personne humaine, la devise et les symboles de la République, l’intégrité territoriale ainsi qu’à ne pas se prévaloir de ses convictions pour s’affranchir des règles communes régissant les relations entre les services publics et les particuliers. Le refus de se soumettre à ce contrat justifiera l’absence de délivrance d’un tel document de séjour
  • La fin de la collégialité – par principe – des jugements de la Cour nationale du droit d’asile, qui a été jugé conforme et ne portant pas atteinte à un droit à un procès équitable (article 70)
  • L’article 34 de la loi Immigration relatif à la nouvelle amende pour les employeurs reste également dans le texte final et sera présent dans la nouvelle version du CESEDA à l’article L. 8253-1.
  • L’article 20 de la loi Immigration concernant l’intégration par la langue et la hausse du niveau de connaissance de la langue française requis reste inchangé et sera intégré au Titre IV du CESEDA.
  • La nouvelle carte de séjour pluriannuelle “talent-professions médicales et de la pharmacie” se maintient dans la version finale et sera inscrite à l’article L. 421-13-1 du CESEDA.

Ce que change la loi Immigration : le titre de séjour “métiers en tension”

L’article 27 de la loi Immigration relative au titre de séjour “métiers en tension” reste dans le texte final promulgué au Journal Officiel de la République Française et sera présent à l’article L. 435-4 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA ci-après).

Ce titre de séjour sera accordé à la discrétion des préfets, ce qui signifie que, bien que toutes les conditions soient remplies, ceux-ci se réservent le droit de refuser la demande formulée par l’étranger.

Un étranger qui travaille dans un secteur professionnel marqué par des difficultés de recrutement pourra désormais se voir délivrer une carte de séjour “travailleur temporaire” ou “salarié” pour une durée maximale d’un an et l’autorisant à travailler.

Afin d’être éligible, l’étranger devra justifier :

  • D’avoir eu une activité professionnelle salariée au moins 12 mois (consécutifs ou non) au cours des 24 derniers mois
  • D’avoir un emploi relevant de ces métiers dits “en tension”
  • D’une résidence ininterrompue d’au moins 3 années en France

A lire également : Le contrôle URSSAF en 2024

  • D’une insertion sociale et familiale, du respect à l’ordre public, de l’intégration à la société française ainsi qu’une adhésion aux modes de vie et aux valeurs de la République Française
  • De ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation, d’une incapacité ou d’une déchéance mentionnée au bulletin n°2 du casier judiciaire

Les étrangers ne seront désormais plus obligés de passer par leur employeur pour l’octroi de la carte de séjour.

Ce titre de séjour n’est pour l’instant applicable que jusqu’au 31 décembre 2026, à titre expérimental.

La liste des métiers en tension est actuellement réglementé par l’Arrêté du 1er avril 2021 relatif à la délivrance, sans opposition de la situation de l’emploi, des autorisations de travail aux étrangers non ressortissants d’un Etat membre de l’Union européenne, d’un autre Etat partie à l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse.

Bien qu’une révision était prévue en 2023 par l’ancien Ministre du travail Olivier Dussopt, aucune liste officielle n’a encore été publiée.

Le texte de référence reste donc toujours aujourd’hui l’arrêté de 2021 qui classe par région les métiers considérés comme étant “en tension”.

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Après la Censure du Conseil constitutionnel, le volet « travail » de la loi immigration reste inchangé

Après la Censure du Conseil constitutionnel, le volet « travail » de la loi immigration reste inchangé.

Le 25 janvier 2024, le Conseil constitutionnel a émis son verdict concernant la loi « Immigration Intégration ».

De nombreuses dispositions ont été censurées, principalement pour des raisons de procédure.

Toutefois, le volet de la loi lié au travail des étrangers, ayant des incidences concrètes et directes pour les employeurs, a échappé à la censure.

La loi a été au Journal officiel le 27 janvier 2024 mais a été amputée des dispositions rejetées.

Nous l’avons suivi et commenté, avec l’adoption du projet de loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » par le Parlement le 19 décembre 2023, la version finale, élaborée par la commission mixte paritaire, a été renforcée par l’inclusion de plusieurs mesures restrictives adoptées au Sénat.

A lire également : Première analyse de la loi Immigration votée le 19 décembre 2023

Mais plusieurs requêtes auprès du Conseil constitutionnel ont été déposées par le président de la République lui-même, la présidente de l’Assemblée nationale, des députés et des sénateurs.

La décision tant attendue du Conseil constitutionnel est tombée le jeudi 25 janvier 2024, à 16h30.

Le Conseil a invalidé certaines dispositions, principalement pour des motifs procéduraux, tout en en validant explicitement d’autres.

Après la Censure du Conseil constitutionnel, le volet « travail » de la loi immigration reste inchangé : les principales dispositions pour le travail

Les dispositions relatives au travail des étrangers ne sont ni censurées, ni expressément validées. Il s’agit notamment de :

  • Une procédure strictement encadrée de régularisation des étrangers travaillant dans des « métiers en tension » jusqu’au 31 décembre 2026 (article 27).
  • La création d’une nouvelle amende administrative pour remplacer la contribution spéciale et la contribution forfaitaire de l’OFII en cas d’emploi d’un étranger sans titre de travail, avec une augmentation concomitante de l’amende pénale encourue dans ce cas (article 34).
  • Des mesures en matière de formation professionnelle visant à faciliter l’apprentissage du français par les salariés étrangers (article 23).
  • La création de cartes de séjour pluriannuelles pour différentes catégories de travailleurs étrangers (article 30, 31).
  • La restriction de l’accès au statut d’entrepreneur individuel pour les étrangers non ressortissants de l’Union européenne, de l’Espace économique européen ou de la Suisse sans titre de séjour les autorisant à exercer ce statut (article 29).

Après la Censure du Conseil constitutionnel, le volet « travail » de la loi immigration reste inchangé : conditions d’entrée en vigueur

Les dispositions de la loi immigration liées au travail des étrangers, pourront entrer en vigueur après la promulgation de la loi. Leur constitutionnalité pourrait toutefois être contestée ultérieurement par le biais de questions prioritaires de constitutionnalité, dans le cadre de litiges judiciaires.

A lire également : Remise en cause et refus d’une demande de regroupement familial en 2024

De plus, il faudra encore attendre les décrets d’application pour en saisir précisément les contours, que nous ne manquerons pas de commenter.

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L’inopposabilité de la condition de rémunération pour le passeport talent carte bleue européenne

L’inopposabilité de la condition de rémunération pour le passeport talent carte bleue européenne.

Dans une décision en date du 30 octobre 2023 n° 2115675, le tribunal administratif de Nantes a annulé un refus de délivrer un visa de long séjour « passeport talent carte bleue européenne » sur la base de l’absence de décret d’application relatif à la condition de rémunération minimale.

L’inopposabilité de la condition de rémunération pour le passeport talent carte bleue européenne : rappel des dispositions légales applicables à ce jour

Diverses catégories de travailleurs étrangers ayant signé un contrat avec un employeur basé en France peuvent potentiellement bénéficier du statut pluriannuel de « Passeport talent ».

A lire également : Le contrôle URSSAF en 2024

Cela concerne notamment les employés occupant des postes très qualifiés, qui peuvent prétendre à un permis de séjour « Passeport talent – Carte Bleue Européenne« .

En effet, la carte de séjour pluriannuelle « passeport talent carte bleue européenne » va concerner un étranger qui occupe un emploi hautement qualifié, pour une durée égale ou supérieure à un an, et qui justifie d’un diplôme sanctionnant au moins trois années d’études supérieures ou d’une expérience professionnelle d’au moins cinq ans d’un niveau comparable.

Le tout, jusqu’alors, sous réserve de justifier d’un seuil de rémunération fixé par décret en Conseil d’Etat.

Ce montant est à ce jour fixé à la somme de 53.836 euros annuel.

L’inopposabilité de la condition de rémunération pour le passeport talent carte bleue européenne : plus de décret depuis la recodification du CESEDA du 1er mai 2021

Dans ce jugement du 26 octobre 2023, le tribunal administratif de Nantes a annulé un refus de délivrer un visa de long séjour « passeport talent carte bleue européenne » à un étranger ressortissant mauritanien.

Le refus, confirmé par la Commission de recours contre les refus de visa, se fondait sur le fait qu’il ne produisait pas de diplôme et ne justifiait pas d’une expérience professionnelle de cinq ans.

Pendant l’audience, devant le tribunal administratif, le ministère de l’Intérieur demandait aussi de substituer à ces motifs de refus deux autres motifs dont l’un portait sur l’insuffisance de rémunération annuelle brute.

A lire également : Remise en cause et refus d’une demande de regroupement familial en 2024

Le tribunal rejette ce moyen en l’absence d’un texte d’application spécifiant le critère d’une rémunération minimale.

En effet, l’article L. 421-11 du CESEDA renvoie à un décret la responsabilité de déterminer le seuil de rémunération.

Cependant, depuis la refonte du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda) le 1er mai 2021, aucun texte ne fixe désormais ce seuil de rémunération.

Auparavant, l’article R. 313-47, abrogé, établissait la rémunération annuelle brute à une fois et demi le montant du salaire brut moyen annuel de référence.

Malgré cette abrogation, l’administration continue d’exiger ce montant, actuellement établi à 53 836 €.

Cette somme lui est désormais inopposable.

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Grégoire HERVET- EXILAE Avocats

Le contrôle URSSAF en 2024

Le contrôle URSSAF en 2024.

Selon l’URSSAF elle-même, « le contrôle fait partie de la vie de chaque entreprise.

Les cotisations et contributions sociales, collectées par l’Urssaf puis redistribuées, visent à garantir le financement de la protection sociale : retraites, remboursements maladie et frais d’hospitalisation, accidents du travail, allocations liées à la famille ou au chômage…

Chaque mois, les entreprises déclarent elles-mêmes leurs cotisations dues sur les salaires versés. Ce système qui repose sur la confiance prévoit des contrôles ponctuels qui permettent de vérifier l’exactitude des déclarations. Les contrôles effectués par l’Urssaf font donc partie de la vie de toute entreprise.

Les contrôles permettent de :

  • vérifier la bonne compréhension et l’application de la règlementation par les entreprises ;
  • rétablir si besoin le montant des cotisations afin de garantir le respect des droits sociaux ;
  • garantir une saine concurrence entre les acteurs économiques.

Ils constituent également un moment utile pour vous conseiller et prévenir les difficultés rencontrées dans l’application des textes« .

A lire également : Remise en cause et refus d’une demande de regroupement familial en 2024

En 2023, certaines Cours d’appel se sont penchées sur le contrôle de l’URSSAF, et voilà ce qu’il en ressort.

Le contrôle URSSAF en 2024 : précisions sur l’avis de contrôle

  • Dans une décision du 23 novembre 2023, la Cour d’appel d’Aix en Provence (n° 21-16.193) a jugé que l’absence de signature sur l’avis de contrôle ne remet pas en cause sa validité. En effet, l’article R 243-59 du code de la sécurité sociale n’exige pas que la signature des agents responsables du contrôle soit considérée comme une formalité substantielle.

A lire également : Demander une carte de séjour « membre de famille britannique »

  • Dans une décision du 18 octobre 2023, la Cour d’appel de Nancy (n° 23-00784) a jugé que lorsque l’avis de contrôle mentionne l’existence de la charte disponible à l’adresse https://urssaf.fr, cela est considéré comme valide. Une violation de cette formalité ne surviendrait que si l’employeur pouvait prouver son incapacité à accéder à la charte, en présentant, par exemple, des captures d’écran authentifiées ou un constat d’huissier.

Le contrôle URSSAF en 2024 : pendant le contrôle

  • La Cour d’appel de Metz, dans une décision du 20 novembre 2023 n° 21-02 a jugé que si les documents sont transmis par un comptable sans qu’un mandat soit justifié, la décision de redressement prise sur la base de ces documents est nulle. Et le fait pour le cotisant d’avoir demandé la délocalisation des opérations de contrôle ne caractérise pas un mandat exprès donné au cabinet d’expertise comptable de le représenter. Même solution concernant l’éventuelle existence d’un mandat tacite : elle est insuffisante à valider la remise des documents comptables par le cabinet. (CA Metz, 20 nov. 2023, n° 21-02 106).

A lire également : La proposition de CDI après un CDD et ses conséquences en 2024

  • En cas de contrôle d’une grande ampleur, notamment dans le cadre des groupes de société, l’article R. 243-59 du CSS permet au cotisant de solliciter un délai d’un mois supplémentaire pour répondre à la lettre d’observation. Si l’URSSAF refuse, le redressement peut être annulé s’il est démontré que ce refus a conduit le cotisant à dans l’impossibilité de répondre aux observations de l’URSSAF (CA Nancy, 21 novembre 2023 n° 23-00375).

Le contrôle URSSAF en 2024 : la mise en demeure

  • La Cour d’appel de Rouen a jugé, dans une décision du 6 octobre 2023 n° 22/03298 que « l’absence de signature de la mise en demeure n’en affecte pas la validité dès lors que l’organisme qui la délivre y est mentionné« .
  • La Cour d’appel de Metz a quant à elle jugé, dans une décision du 11 décembre 2023 n° 22-00042 que la mise en demeure préalable à la délivrance d’une contrainte est valable indépendamment des modalités de sa distribution, du motif de non-distribution, d’absence de signature de l’avis de réception.

Le contrôle URSSAF en 2024 : l‘opposition à contrainte

  • Si le cotisant ne saisi pas la CRA pour contester la mise en demeure, il n’a que l’opposition à sa disposition pour contester la régularité de la procédure et le bien fondé des sommes mentionnées dans la contrainte (CA Lyon, 21 novembre 2023, n° 21-01680).

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  • Une opposition à contrainte n’a pas besoin d’être développée. Il est possible de juste formuler des « reserves sur la régularité de la procédure » pour être recevable (CA Aix en Provence, 20 octobre 2023, n° 22/02599).

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Remise en cause et refus d’une demande de regroupement familial en 2024

Remise en cause et refus d’une demande de regroupement familial en 2024.

Vous venez de recevoir une décision de remise en cause ou de refus du regroupement familial ?

A lire également : Comment être rappelé très rapidement par un excellent avocat en droit des étrangers

EXILAE AVOCATS fait un point sur vos droits et les procédures existantes tout en vous accompagnant dans vos démarches.

Remise en cause et refus d’une demande de regroupement familial en 2024 : définitions

Le droit français permet – lorsque vous résidez de manière régulière en France – de faire une demande pour que votre famille (époux(se) ou enfants mineurs) puisse vous rejoindre sur le territoire français au titre du regroupement familial.

Afin d’être éligible, il est nécessaire au moment du dépôt de votre demande de :

  • Pouvoir  justifier votre séjour par un récépissé de demande ou de renouvellement d’un titre, une carte de résident, une carte pluriannuelle ou bien une carte de séjour temporaire d’au moins 1 an;
  • Être en mesure de justifier que vous résidez sur le territoire français depuis plus de 18 mois ;
  • Justifier de conditions de ressources suffisantes qui varient en fonction de la taille de votre  famille. Pour connaître ces seuils de ressources, vous pouvez vous rendre sur le site du Service Public (Regroupement familial | Service-Public.fr)
  • Justifier que votre logement est considéré comme normal pour une famille comparable vivant dans la même région géographique et répond aux conditions de superficie et de salubrité;
  • Prouver que vous vous conformez aux principes essentiels qui régissent la vie familiale en France (monogamie, égalité Homme/Femme…).

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Remise en cause et refus d’une demande de regroupement familial en 2024 : la remise en cause

Principe : il est possible de remettre en cause le regroupement familial

En effet, les autorités administratives sont en mesure de remettre en cause le regroupement familial après l’arrivée des membres de la famille sur le territoire français ou après la délivrance du titre de séjour dans plusieurs cas :

  • Si un étranger en situation de polygamie et résidant déjà en France avec sa première femme fait une demande de regroupement familial pour sa seconde femme. Il sera procédé au retrait du titre de séjour pour ce conjoint en France car cela est contraire aux principes essentiels régissant la vie familiale en France.
  • S’il est constaté une rupture de la vie commune du conjoint résidant en France au titre du regroupement familial, ce dernier peut voir son droit au séjour remis en cause.
  • S’il est constaté le non respect du contrat d’accueil et d’intégration
  • S’il est constaté la venue en France de la famille en dehors du regroupement familial

A lire également : Cartes de séjour « saisonniers » et droit au changement de statut en France en 2024

Exceptions

Malgré la possibilité pour les autorités administratives de remettre en cause le regroupement familial, il existe des dispositions en droit français qui protègent les membres de la famille arrivés sur le territoire grâce au regroupement familial et notamment :

  • Les victimes de violences conjugales, qui sont en mesure de se voir accorder le renouvellement du titre de séjour vie privée et familiale.
  • L’étranger dont la rupture de la vie commune résulte du décès du conjoint. Il doit alors être en mesure de justifier certaines des conditions précédemment citées afin de se voir renouveler son titre.

Remise en cause et refus d’une demande de regroupement familial en 2024 : le refus d’une demande de regroupement familial

Il est possible de contester un tel refus.

Pour ce qui est du refus explicite, il est possible de contester dans les deux mois.

Pour ce qui est du refus implicite (vous n’avez pas reçu de réponse dans les 6 mois suivant la demande), il est possible de contester dans l’année suivant l’expiration du délai accordé à l’administration pour répondre à votre demande.

A lire également : Demander une carte de séjour « membre de famille britannique »

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Demander une carte de séjour « membre de famille britannique »

Demander une carte de séjour « membre de famille britannique ».

Depuis l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE datant du 1er février 2020, de nombreuses interrogations continuent d’émerger sur le droit applicable aux britanniques résidant en France ou aux membres de la famille souhaitant rejoindre un britannique résidant sur le territoire français.

EXILAE AVOCATS fait le point avec vous.

Le droit applicable diffère selon que vous soyiez ou que le membre de votre famille se soit installé en France avant ou après le 31 décembre 2020.

Demander une carte de séjour « membre de famille britannique » : installation en France avant le 31 décembre 2020

Si vous êtes britannique installé en France :

  • L’ensemble des droits acquis en tant que titulaire de la citoyenneté européenne sont conservés et les droits de votre famille également
  •  Si vous n’avez toujours pas déposé une demande de titre de séjour “accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE”, il est impératif de formuler cette demande auprès des autorités administratives avec un justificatif expliquant le retard du dépôt de votre demande (santé, force majeure, motifs professionnels, pandémie)
  • Si vous êtes arrivé mineur en France, vous devrez demander le titre de séjour “accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE” l’année de vos 18 ans.

A lire également : Cartes de séjour « saisonniers » et droit au changement de statut en France en 2024

Si vous rejoignez un membre de votre famille britannique bénéficiaire de l’accord de retrait, vous devez justifier que vous êtes :

  • Le descendant direct ou à charge et âgé de moins de 21 ans
  • L’ascendant direct à charge
  • Le partenaire ou époux engagé dans une relation durable et attestée
  • Descendant ou ascendant à charge de l’époux du bénéficiaire de l’accord de retrait

Vous devez déposer une demande de titre de séjour dans les trois mois suivants votre arrivée sur le territoire français.

A lire également : Tout savoir sur la carte Recherche d’emploi – création d’entreprise (RECE)

La carte de séjour délivrée à une validité de 5 ans ou de 10 ans si il est attesté d’un séjour en France depuis plus de 5 ans.

Demander une carte de séjour « membre de famille britannique » : installation en France après le 31 décembre 2020

Si vous êtes britannique installé en France :

L’accord de retrait ne vous est pas applicable.

Il est donc essentiel de demander un titre de séjour sur un autre fondement.

Si vous rejoignez un membre de votre famille britannique non-bénéficiaire de l’accord de retrait :

Les dispositions applicables sont les mêmes que si vous souhaitez venir en France sans rejoindre aucun membre de votre famille.

A lire également : La remise en cause de la carte de résident suite à une rupture de la vie commune

Il est nécessaire de demander auprès des autorités consulaires françaises au Royaume-Uni un visa de long séjour pour demander un titre de séjour une fois sur le territoire français.

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La proposition de CDI après un CDD et ses conséquences en 2024

La proposition de CDI après un CDD et ses conséquences en 2024.

Depuis le 1er janvier 2024, un employeur souhaitant offrir un CDI à la fin d’un CDD sur un poste identique ou similaire doit suivre une démarche spécifique.

Si le salarié refuse, il peut y avoir des conséquences sur ses droit à chômage.

A lire également : Cartes de séjour « saisonniers » et droit au changement de statut en France en 2024

Néanmoins, l’obligation d’informer France Travail (anciennement Pôle emploi) est conditionnée à la publication d’un arrêté, ce qui maintient en suspens les conséquences et la possibilité de priver le salarié de ses droits à l’assurance chômage.

La proposition de CDI après un CDD et ses conséquences en 2024 : l’état du droit jusqu’à la réforme


Avant l’adoption de la loi n° 2022-1598 du 21 décembre 2023, également connue sous le nom de loi « Marché du travail », aucune formalité spécifique n’était requise lorsque l’employeur envisageait de proposer un contrat à durée indéterminée (CDI) à un salarié à la fin de son contrat à durée déterminée (CDD).

La loi « Marché du travail » a introduit une procédure spéciale dans le code du travail, énoncée à l’article L. 1243-11-1.

Selon cette disposition, lorsque l’employeur offre au salarié en CDD la possibilité de poursuivre la relation contractuelle au-delà de la fin du CDD, sous la forme d’un CDI pour occuper le même emploi ou un emploi similaire, avec une rémunération au moins équivalente, une durée de travail équivalente, relevant de la même classification, et sans modification du lieu de travail, une procédure particulière doit être suivie.

Il faut rappeler qu’à partir du 1er novembre 2023, l’employeur était déjà tenu, sur demande, d’informer les salariés en CDD ayant au moins 6 mois d’ancienneté (ou les intérimaires) des opportunités de postes en CDI disponibles dans l’entreprise.

A lire également : L’information due aux salariés en mobilité internationale : ce qui change en 2024 !

Contrairement à la procédure de proposition de CDI prévue par l’article L. 1243-11 du Code du travail, cette obligation d’information concerne tous les postes correspondant à la qualification du salarié, sans nécessité que le poste soit identique ou similaire, et elle s’applique tout au long de l’exécution du CDD. En revanche, la procédure prévue à l’article L. 1243-11 ne s’applique qu’à la fin du CDD.

La même règle est applicable aux salariés en contrat de travail temporaire (CDD), à l’exception des critères du poste en CDI proposé qui sont moins stricts que ceux applicables au CDD. Dans ce cas, le poste proposé doit être identique ou similaire, sans changement de lieu de travail.

La proposition de CDI après un CDD et ses conséquences en 2024 : la double obligation d’information pour l’employeur


Conformément aux dispositions des articles L. 1243-11-1 et L. 1251-33-1, l’employeur est maintenant soumis à une double obligation d’information :

  1. Une obligation de notifier par écrit au salarié la proposition d’un CDI.
  2. Une obligation d’informer France Travail (ex-Pôle emploi) en cas de refus du salarié, en fournissant des justifications sur la similitude de l’emploi proposé.

Ainsi, depuis le 1er janvier 2024, l’employeur désirant proposer un CDI au salarié à l’issue de son contrat à durée déterminée doit suivre une procédure spécifique et respecter un formalisme précis.

La procédure de proposition

Lorsque l’employeur souhaite proposer au salarié la continuation de la relation contractuelle après l’échéance du terme du CDD (ou du contrat d’intérim) sous la forme d’un CDI, sur un poste identique ou similaire, conforme aux conditions stipulées à l’article L. 1243-11-1 (pour le CDD) ou L. 1251-33-1 (pour le contrat d’intérim), il doit notifier cette proposition au salarié. Cette notification doit être effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, par lettre remise en main propre contre décharge, ou par tout autre moyen garantissant une date certaine de réception, avant la fin du contrat à durée déterminée (ou du contrat d’intérim).

L’employeur doit accorder au salarié un délai raisonnable pour prendre position sur la proposition de CDI, en l’informant que l’absence de réponse équivaut à un rejet de la proposition.

A lire également : Tout savoir sur la carte Recherche d’emploi – création d’entreprise (RECE)

Dans le contexte des implications sur les droits du salarié en matière d’allocations-chômage en cas de refus, il est recommandé de spécifier, dans la proposition de CDI, les caractéristiques détaillées du poste. Cela permet de démontrer que le poste offert est effectivement identique et similaire, répondant ainsi aux conditions stipulées à l’article L. 1243-11-1 ou L. 1251-33-1. En l’absence de ces précisions, le salarié pourrait reprocher à l’employeur de ne pas lui avoir fourni une information adéquate.

La proposition de CDI après un CDD et ses conséquences en 2024 : les conséquences du refus du salarié sur sa situation

Lorsqu’un salarié en CDD (ou en contrat d’intérim) refuse le poste conforme aux conditions de l’article L. 1243-11-1 proposé par l’employeur, ce dernier informe France Travail (anciennement Pôle emploi) en fournissant des justifications sur la similitude de l’emploi proposé (C. trav., art. L. 1243-11).

Les employeurs peuvent utiliser un formulaire disponible sur le site de France Travail, accessible via France Connect, pour effectuer cette notification.

A lire également : La déclaration en paie des salariés étrangers et le risque de travail dissimulé

Si un demandeur d’emploi refuse à deux reprises, au cours des 12 mois précédents, une proposition de CDI sur un poste identique ou similaire conformément aux dispositions de l’article L. 1243-11-1 ou L. 1251-33-1, le bénéfice de l’allocation d’assurance chômage lui sera refusé (C. trav., art. L. 5422-1). Néanmoins, deux exceptions sont prévues par cet article :

  • Si le salarié a été employé en CDI au cours des 12 mois précédents.
  • Si la dernière proposition de CDI adressée au demandeur d’emploi n’est pas conforme aux critères établis par le projet personnalisé d’accès à l’emploi, pourvu que ce projet ait été élaboré avant la date du dernier refus pris en compte.

EXILAE AVOCATS, des avocats et juristes en droit social et droit des étrangers qui vous accompagnent sur toutes vos problématiques

EXILAE AVOCATS est un Cabinet d’avocats parisien proposant ses services en droit du travail, droit des affaires (commercial, sociétés…) et de droit des étrangers.

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Plinko – Jouez pour de l’argent réel | Plinko Casino

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Jeu Plinko – L’essence du Jeu Plinko Casino

Le Plinko est un jeu de casino très simple dans lequel une petite balle est lâchée sur un tableau rempli de chevilles, pour finalement atterrir dans l’une des nombreuses fentes situées au bas du tableau et déterminer le prix gagné.

Pour gagner la partie de Plinko, il suffit de laisser tomber la balle et d’espérer qu’elle atterrisse dans l’une des fentes situées au bas du tableau, chacune valant un montant différent, afin de gagner de l’argent.

Variétés de jeux de casino Plinko

Avant de commencer à jouer, vous devez savoir que le jeu de casino Plinko a différents fournisseurs, selon le casino que vous choisissez. Les fournisseurs les plus populaires sont :

Plinko BGaming

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Plinko Spribe

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La différence entre les deux est minime, elle concerne principalement l’aspect visuel du jeu, et les règles sont fondamentalement les mêmes.

Comment jouer au Plinko ?

✅ Première étape – Vous devez choisir l’un des sites officiels des casinos Plinko :

Deuxième étape – Vous serez redirigé vers le site du casino, où vous devrez créer un compte, choisir une méthode de paiement et effectuer un dépôt.

Step trois – faites une recherche sur le site Web du casino auquel vous avez accédé – en tapant « search Plinko !

Recherche Plinko

Quatrième étape : le jeu du Plinko !

Jeu Plinko – qu’est-ce que c’est et quel est le principe du jeu ?

Plinko – jeu de casino populaire dans lequel une balle est déposée sur un tableau rempli de pions, rebondit et finit par atterrir dans une fente située au bas du tableau et correspondant à un prix.

Les joueurs déposent une balle en haut d’une planche de Plinko et la regardent rebondir au hasard jusqu’à ce qu’elle atterrisse dans un emplacement de prix. Cependant, pour mieux comprendre le jeu et trouver des astuces, vous pouvez lire quelques commentaires.

Nom du jeu :Plinko
Theme:Carnaval/spectacle de jeux
Prestataire :Divers
RTP:97%
Type:Jeu d’arcade
Volatilité :Faible
Caractéristiques :Lâchez une balle, regardez-la rebondir et
atterrir dans une fente de prix.
Le jeu comprend un module de chat et de paris en direct

Les informations sur les mises et le solde sont affichées en haut, tandis qu’en bas se trouvent les boutons de taille de la mise, de lecture automatique et de rotation. Le côté gauche présente le chat, le classement et l’historique des jeux.


But du jeu Plinko

Le but du jeu Plinko est de laisser tomber une balle sur une planche remplie de chevilles, de la faire rebondir et de la faire atterrir dans l’un des emplacements prévus à cet effet au bas de la planche. Le joueur place un pari sur l’endroit où il pense que la balle va atterrir, et le gain est déterminé par la valeur de l’emplacement dans lequel elle tombe.

Le jeu offre diverses options de pari, notamment des paris simples sur des emplacements spécifiques, des paris multiples sur une série d’emplacements, et même la possibilité de parier sur l’atterrissage de la bille dans certaines sections du tableau. Les gains varient en fonction de la difficulté de la mise et de la valeur des cases à gagner.

Le jeu est basé sur le hasard, car le joueur n’a aucun contrôle sur l’endroit où la bille va atterrir. Cependant, le jeu offre une expérience de jeu unique et passionnante qui maintient les joueurs engagés et divertis. Avec ses règles simples et ses différentes options de mise, Plinko est un jeu populaire parmi les joueurs occasionnels et les joueurs sérieux.


Plinko Game Casino est un divertissement de confiance

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✓ Les joueurs peuvent vérifier l’équité de chaque tour à l’aide d’un outil de vérification tiers.

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Jeu Plinko en ligne – Vous pouvez jouer n’importe où !

Oui, il est possible de jouer au Plinko en ligne sur de nombreux casinos en ligne. Les jeux de Plinko en ligne offrent le même gameplay que le jeu physique, avec la commodité supplémentaire de pouvoir jouer dans le confort de votre propre maison.

Jouer au Plinko en ligne peut présenter plusieurs avantages par rapport à un jeu dans un casino physique. Par exemple, les jeux de Plinko en ligne sont disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, ce qui vous permet de jouer quand vous le souhaitez.

Mais, bien sûr, le plus grand avantage du jeu Plinko en ligne est qu’ici seulement, avec les casinos en ligne, vous pouvez gagner de l’argent réel !


Puis-je jouer à Plinko pour de l’argent ?

En fait, gagner de l’argent réel est l’une des principales raisons pour lesquelles les gens aiment jouer au Plinko et à d’autres jeux de casino !

Le montant des gains dépend de la fente dans laquelle la boule tombera – plus elle est éloignée du centre (et donc plus les chances sont faibles), plus les gains sont importants ! Le joueur n’a qu’à lancer la boule avec le bouton gauche de la souris et regarder où elle finira !


Jeux de hasard Plinko

Les chances de gagner un gain au Plinko sont relativement bonnes, car il y a plusieurs cases à gains sur le tableau, ce qui rend le jeu Plinko intéressant. Cependant, les chances d’atteindre les machines à sous qui rapportent le plus, comme la machine à sous du haut, sont beaucoup plus faibles que celles des machines à sous qui rapportent le moins.


Téléchargement de Plinko – est-ce nécessaire ?

Il n’est pas nécessaire de télécharger le jeu de casino Plinko pour y jouer. Plinko peut être joué en ligne sur différents casinos en ligne sans qu’il soit nécessaire de le télécharger.

Pour jouer à Plinko dans un casino en ligne, il vous suffit de vous rendre sur le site du casino sur votre ordinateur ou votre appareil mobile et de sélectionner le jeu Plinko dans la liste des jeux disponibles. La plupart des casinos en ligne proposent des versions instantanées de leurs jeux, ce qui signifie que vous pouvez jouer directement dans votre navigateur Web sans avoir à télécharger de logiciel ou d’application.

Certains casinos en ligne peuvent proposer un logiciel de casino téléchargeable qui inclut le jeu Plinko et d’autres jeux de casino. Toutefois, ce logiciel est généralement facultatif et n’est pas nécessaire pour jouer au jeu.


Plinko FAQ

Existe-t-il des stratégies pour gagner au Plinko ?

Bien qu’il n’y ait pas de stratégie garantie pour gagner à tous les coups au Plinko, certaines stratégies peuvent augmenter vos chances de gagner, comme par exemple miser stratégiquement et gérer efficacement votre bankroll.

Plinko est-il équitable ?

Plinko est un jeu dont l’équité est prouvée. Ce type de jeu utilise des techniques cryptographiques avancées pour garantir que le résultat du jeu est aléatoire et ne peut pas être manipulé.

Puis-je jouer gratuitement au Plinko ?

Certains casinos en ligne peuvent proposer Plinko comme jeu de démonstration gratuit, permettant aux joueurs d’essayer le jeu sans risquer de l’argent réel. Cependant, pour gagner de l’argent réel, les joueurs doivent placer un pari en argent réel.

Comment jouer a Plinko ?

Pour jouer à Plinko, lâchez une bille du haut du plateau clouté. Elle rebondit aléatoirement jusqu’à atteindre les cases en bas indiquant des scores ou des prix.

Comment jouer a Plinko pour de l’argent réel ?

Pour jouer à Plinko au casino avec de l’argent réel, lancez une bille et gagnez selon où elle atterrit. Trouvez un lien pour le Plinko en ligne sur notre site web.

Auteur

Jean-Pierre Dubois
Jean-Pierre Dubois

Jean-Pierre Dubois, né à Lyon en 1968, est un expert reconnu dans le domaine des jeux de hasard en ligne, spécialisé en particulier dans le jeu Plinko. Après avoir obtenu un diplôme en Mathématiques Appliquées et Théorie des Jeux, Jean-Pierre a consacré sa carrière à l’analyse poussée du Plinko depuis 1995. Il est célèbre pour ses études approfondies sur les probabilités et les stratégies gagnantes du Plinko. Avec un intérêt marqué pour les versions en ligne de ce jeu, Jean-Pierre est reconnu pour ses publications et ses interventions en tant qu’orateur dans des conférences internationales sur les jeux en ligne, où il partage son expertise et son expérience. Il continue d’être une référence et un innovateur dans le monde des jeux en ligne, offrant un regard expert sur les techniques et stratégies efficaces pour gagner au Plinko.


Écrans du jeu Plinko

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Jeux Plinko

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Cartes de séjour « saisonniers » et droit au changement de statut en France en 2024

Cartes de séjour « saisonniers » et droit au changement de statut en France en 2024.

Vous souhaitez venir en France pour effectuer un travail saisonnier ?

Vous pouvez faire une demande de carte de séjour pluriannuelle pour travailleur saisonnier.

EXILAE AVOCATS fait le point avec vous sur les conditions d’obtention de cette carte de séjour ainsi que vos droits au changement de statut en France.

Cartes de séjour « saisonniers » et droit au changement de statut en France en 2024 : définitions

Un travail saisonnier est – par essence – en lien avec les saisons.

Les tâches d’un emploi saisonnier doivent donc, d’une part, être limitées dans le temps, mais également se répéter chaque année, indépendamment de votre volonté.

C’est le cas notamment des emplois liés aux vendanges, au tourisme hivernal/estival ou encore à la cueillette.

A lire également : Première analyse de la loi Immigration votée le 19 décembre 2023

Cartes de séjour « saisonniers » et droit au changement de statut en France en 2024 : les conditions d’octroi de la carte « travailleur saisonnier »

Vous devez – pour être éligible à cette carte de séjour – justifier que :

  • Vous avez un visa d’une durée de 3 mois portant la mention travailleur saisonnier
  • Vous avez un contrat de travail saisonnier d’une durée minimale de 3 mois
  • Vous maintenez votre domicile habituel à l’étranger

Seuls les étrangers venant en France pour des travaux saisonniers d’une durée n’excédant pas 6 mois par an peuvent prétendre à l’obtention de cette carte de séjour Travailleur saisonnier.

Cette carte est valable pour une durée de 3 ans maximum. Elle est renouvelable.

Comme toute carte pluriannuelle, il est essentiel de demander le renouvellement 2 mois avant la fin de la validité de votre titre de séjour.

A lire également : Trouver un excellent avocat en droit des étrangers à Paris et en France

Cartes de séjour « saisonniers » et droit au changement de statut en France en 2024 : le changement de statut

Il est en effet possible de faire un changement de statut.

Si vous souhaitez vous maintenir sur le territoire et travailler en France pour une durée excédant les délais autorisés avec la carte de séjour Travailleur saisonnier, vous pouvez déposer une demande de changement de statut auprès des autorités administratives françaises.

Vous devrez présenter à l’appui de votre demande de changement de statut les pièces demandées pour la délivrance du nouveau titre de séjour.

Dès lors, si vous souhaitez travailler plus de 6 mois sur le territoire, vous pouvez par exemple solliciter une carte de séjour portant la mention “salarié”. Vous devrez alors justifier de toutes les conditions liées à ce titre de séjour.

A lire également : Tout savoir sur la carte Recherche d’emploi – création d’entreprise (RECE)

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L’information due aux salariés en mobilité internationale : ce qui change en 2024 !

L’information due aux salariés en mobilité internationale : ce qui change en 2024 !

Hausse des cotisations, Baisse des indemnisations … Une nouvelle année n’est pas seulement synonyme d’une évolution des éléments de paie.

Le monde de la mobilité internationale, collaborateurs et DRH, est aussi concerné par les évolutions juridiques qu’il faut désormais prendre en compte.

Cette année une évolution majeure de la gestion des ressources humaines est entrée en vigueur : l’obligation faite à l’employeur de communiquer au collaborateur des informations relatives à sa relation de travail et, spécifiquement, pour ceux en situation de mobilité internationale, des éléments sur leur rémunération !

Ce qui change pour la mobilité internationale des salariés en 2024 : les informations obligatoires dues aux collaborateurs

L’entrée en vigueur de la loi n° 2023-171 du 9 mars 2023, adaptant le droit français au droit de l’Union européenne, le 1er novembre 2023, est passée relativement inaperçue.

Pourtant, il faut désormais l’appliquer pour délivrer par écrit au salarié les principes informations relatives à la relation de travail (c. trav. art. L. 1221-5-1) : l’identité des parties, mais également les conditions dans lesquelles s’effectuent les heures supplémentaires, les horaires de travail, l’affiliation aux organismes de protection sociale, etc. (c. trav. art. R. 1221-34).

Elles sont individuellement transmises sous format papier ou électronique au salarié au plus tard 7 jours près son embauche date (c. trav. art. R. 1221-35).

Pour les salariés recrutés avant le 1er novembre 2023, ils peuvent demander à l’employeur les informations obligatoires dont ils n’auraient pas eu connaissance. Le responsable RH devra leur répondre dans les 7 jours.

Ce qui change pour la mobilité internationale des salariés en 2024 : les informations spécifiquement dues aux salariés en situation de mobilité internationales

Désormais, le code du travail prévoit que le salarié qui exerce son activité professionnelle habituellement en France, mais qui est appelé à travailler à l’étranger pour une durée supérieure à quatre semaines consécutives, doit recevoir les informations suivantes travail (c. trav. art. R. 1221-36 et R. 1221-37) :

1° Le ou les pays dans lesquels le travail à l’étranger est effectué et la durée prévue ;

2° La devise servant au paiement de la rémunération ;

3° Le cas échéant, les avantages en espèces et en nature liés aux tâches concernées ;

4° Des renseignements indiquant si le rapatriement est organisé et, s’il l’est, les conditions de rapatriement du salarié.

Pour les salariés détachés dans le cadre d’une prestation de services transnationale, qui de ce fait sont appelés à travailler distinguer :

1)    Si le salarié part à l’étranger moins de 7 jours après son embauche, il faut lui remettre toutes les informations relatives à sa relation de travail et celles afférentes à la mobilité internationale avant le départ ;

2)    S’il part à l’étranger plus de 7 jours, mais moins d’un mois, après son embauche, il faut lui remettre avant son départ les informations afférentes à la mobilité internationale, celles relatives à sa relation de travail ayant déjà été transmises dans un déjà de 7 jours ;

3)    Si le départ du salarié à l’étranger a lieu plus d’un mois après l’embauche, seules les informations afférentes à la mobilité internationale lui sont remises avant le départ.

Ce qui change pour la mobilité internationale des salariés en 2024 : les sanctions en cas de défaut d’informations

Le salarié qui n’a pas reçu les informations obligatoires, relatives à la relation de travail, comme celles relatives à la mobilité internationale peut les réclamer en mettant en demeure son employeur de les lui transmettre dans un délai de 7 jours calendaires.

A défaut de réponse, le salarié peut alors saisir le conseil de prud’hommes (c. trav. art. R. 1221-41).

dans un autre État membre de l’Union européenne (ou de l’espace économique européen), pour une durée supérieure à 4 semaines, doivent recevoir, en plus, des informations complémentaires sur sa relation de travail (c. trav. art. R. 1221-36 et R. 1221-37) :

1° De la rémunération à laquelle il a droit en vertu du droit applicable de l’Etat d’accueil ;

2° Le cas échéant, des allocations propres au détachement et des modalités de remboursement des dépenses de voyage, de logement et de nourriture ;

3° De l’adresse du site internet national mis en place par l’Etat d’accueil conformément aux dispositions de l’article 5, paragraphe 2 de la directive 2014/67/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 relative à l’exécution de la directive 96/71/CE.

Ces nouvelles dispositions devraient permettre de réduire les contentieux existants sur le calcul de la rémunération des salariés expatriés ou détachés, la composition de celle-ci étant explicitée dès l’embauche.

Ce qui change pour la mobilité internationale des salariés en 2024 : les sanctions en cas de défaut d’informations : quand donner les informations?

Les obligations déclaratives des employeurs étant ainsi connues. Dans quel délai les informations relatives à la relation de travail du travailleur international doivent-elles être remises ?

Le Code du travail est clair : c’est avant le départ à l’étranger.

EXILAE AVOCATS, des avocats en droit des étrangers qui vous assistent pour mettre en place le télétravail à l’étranger dans votre entreprise

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